ARTISET 04 I 2022 15 Annonce ont déjà fait leurs preuves chez d’autres. Les relations avec les proches, mais également avec les équipes professionnelles, s’améliorent également. À quoi on peut ajouter la création de nouvelles relations. Et dans quelle mesure l’étude a-t-elle pu démontrer un impact au niveau de la société en général? L’entraide complète le système de santé tout comme le domaine social et contribue à la prévention. Elle permet de surcroît une sensibilisation sur des thématiques nouvelles qui concernent la société dans son ensemble. Les membres de groupes d’entraide sont des patientes et des patients critiques qui peuvent ainsi avoir une influence positive sur la qualité et l’offre du système sanitaire et social. Les groupes d’entraide peuvent notamment contribuer à une meilleure prise en compte des intérêts des personnes concernées. Comment jugez-vous le positionnement de l’entraide dans les domaines de la santé et du social? Les centres régionaux d’entraide, en particulier, ont mis en place ces dernières années de nombreuses coopérations avec des services et cliniques psychiatriques, mais également avec des hôpitaux, des centres de consultation sociale et des organisations de personnes en situation de handicap. Le secrétariat d’Info-Entraide Suisse fait également de gros efforts pour conclure des partenariats avec différents acteurs des domaines de la santé et du social. Il y a là encore, à mon sens, un potentiel considérable. Mais ce qui est important, c’est justement de prendre encore mieux en compte l’expérience et les compétences des personnes concernées. C’est précisément l’objectif que nous voulons atteindre, avec le soutien de Promotion Santé Suisse, avec notre projet actuel: «Renforcer les compétences en santé par des hôpitaux favorables à l’entraide». Comment un hôpital devient-il «favorable à l’entraide»? Dans un hôpital qui est favorable à l’entraide, le corps médical, les équipes permet de soulager le système de santé et la société .»
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