38 ARTISET 01 I 2024 Annonce Agissez sur amnesty.ch SAUF LES RÉFUGIÉS PROTÉGÉ TOUT EST AI_MAG_210x141_f_4c_Sticker.indd 1 30.08.16 10:58 Ajustement en fonction du risque En plus de la présentation choisie par l’OFSP et des objectifs poursuivis, la spécialiste en sciences infirmières jugerait utile d’avoir une comparaison entre les cantons ainsi qu’un aperçu global national. Selon Franziska Zúñiga, un résumé au niveau national permettrait une comparaison avec d’autres pays, et un aperçu cantonal une comparaison intercantonale. Quel que soit le niveau de comparaison, la scientifique estime qu’il est essentiel que celle-ci ne soit associée ni à des évaluations positives, ni à des évaluations négatives. Elle se réfère au fait que l’on pourrait être tenté d’établir des classements à partir des données chiffrées. «Le but de la comparaison n’est pas d’établir un ranking, mais d’améliorer la qualité», insiste-t-elle. Pour permettre une comparaison équitable avec l’objectif d’amélioration de la qualité, les indicateurs de qualité médicaux ont été ajustés en fonction des risques. Le but est d’éliminer les facteurs d’influence qui n’ont pas de lien avec la qualité des prestations fournies. Sur la base des analyses de l’Institut pour les sciences infirmières de l’Université de Bâle, le niveau de soins ou les capacités cognitives des résident·es ont été pris en considération dans le calcul des six indicateurs. Pour certains indicateurs, l’âge, le sexe et les signes d’instabilité émotionnelle ont également été pris en considération. «Grâce à cet ajustement en fonction du risque, un EMS ne peut pas justifier ses données par le fait qu’il a un très grand nombre de résident·es nécessitant des soins intensifs ou présentant des troubles cognitifs», explique Franziska Zúñiga. Toutefois, ces variables d’ajustement ne permettent jamais d’éliminer l’ensemble des facteurs. Par exemple, le fait qu’un EMS ait particulièrement beaucoup de résident·es qui dépendent de soins palliatifs pourrait influer sur les indicateurs. «De tels facteurs d’influence spécifiques ne sont pas ajustés en fonction du risque», précise-t-elle. Cela signifie toutefois qu’il faut faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats. Des indicateurs élevés ne signifient pas forcément qu’il y a un problème, d’où l’importance de ne pas faire de classements. Les classements n’ont pas de sens Selon la scientifique, il faut renoncer aux classements au sein d’un canton ou au niveau national «car les pourcentages
RkJQdWJsaXNoZXIy MTY2MjQyMg==