Vivre et construire son identité |Magazine ARTISET | 1-2024

42 ARTISET 01 I 2024 années à venir? Et comment Curaviva peut-elle vous soutenir? Une première analyse nous permet de dégager quelques thèmes prioritaires tels que la garantie des soins de santé, le financement des soins et de l’accompagnement des institutions, les questions liées aux ressources humaines, la digitalisation et les intelligences artificielles, les coopérations et le travail en réseau. Quant au soutien attendu, il porte sur la représentation des intérêts de la branche au niveau politique, sur les actions de communication destinées à améliorer l’image des EMS et sur une activité de veille pour identifier et anticiper les tendances futures. On peut également souligner que le travail de fond de Curaviva sur les dossiers thématiques est particulièrement apprécié par les membres. L’association Curaviva est peu connue en Suisse romande. Comment mieux tenir compte de cette région et de ses besoins? Il semble en effet que nous ayons du pain sur la planche pour gagner en visibilité! J’ai déjà pris contact avec les différentes associations cantonales romandes et je suis déjà intervenue dans certaines d’entre elles. J’attends aussi la fin du processus stratégique participatif pour avoir une meilleure compréhension de la situation et réévaluer les formats de collaboration si nécessaire. Un des points sensibles sera la gouvernance, notamment la bonne représentativité des régions dans les organes de Curaviva. Pour l’instant, notre collaboration se limite à coordonner et échanger. Cette année nous donnera l’occasion de réfléchir à la façon d’intégrer les régions et à leur poids dans les décisions. Peut-on parler de barrière culturelle entre les régions linguistiques? Il faut faire attention à ne pas généraliser. En termes de pratiques professionnelles et d’organisation du travail, nous pourrions davantage apprendre les uns des autres. Une bonne idée développée en Suisse romande peut très bien être mise en œuvre en Suisse alémanique et inversement. Par ailleurs, il ne faut en aucun cas se laisser enfermer par les barrières linguistiques. La langue a toujours été un sujet, dans toutes les instances auxquelles j’ai eu l’occasion de participer. Aujourd’hui, chez Curaviva, les séances du conseil de branche sont bilingues. Alterner une séance sur deux la langue parlée change la perspective et garantit une meilleure participation de tout le monde. «À quoi sert Curaviva?», entend-­ on parfois du côté des institutions. Que répondez-vous? Oui, les institutions connaissent notre nom, mais ne savent pas trop ce que nous faisons. C’est le revers du travail politique. Nous travaillons très en amont sur les dossiers, bien avant que Christina Zweifel au siège de Berne: «Nous devrions pouvoir nous déterminer sur une stratégie en septembre. Je suis reconnaissante de pouvoir lancer ce processus.» Photo: esf

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