42 ARTISET 02 I 2023 L’autonomie au quotidien, aussi grâce à vos dons : ucba.ch SPINAS CIVIL VOICES Nous, les aveugles, voyons autrement. Par ex. avec le nez… «Souvent, mes douleurs sont insupportables» La Société suisse de la sclérose en plaques soutient toutes les personnes atteintes de SEP. Aidez-nous vous aussi: www.sclerose-en-plaques.ch Faire un don maintenant! CCP 10-10946-8 Annonce La force du processus participatif «Avec la Codha, la fondation Ensemble a réalisé un concept de vivre ensemble unique en Suisse, un habitat mixte comme vecteur d’inclusion, de participation sociale et de citoyenneté», peut-on lire dans le rapport d’activité 2021 de la fondation. Plus loin: «Dès le début du projet, la fondation Ensemble et la Codha ont mutualisé leurs savoir-faire pour imaginer un accompagnement des futurs habitants qui garantisse la participation effective et inclusive de tous au sein de ce nouveau lieu de vie.» Et en effet, ce qui fait la force et la singularité du projet des Sureaux, ce n’est pas tant la configuration actuelle du site ni ses structures, mais bien le processus participatif et empirique qui lui a donné vie. «Pour garantir l’accessibilité et l’inclusion, il faut les penser en amont de tout projet», insiste Véronique Auguste, directrice pédagogique de la fondation Ensemble. De fait, en 2017, dès la phase de conception du projet, avant même que les premiers coups de pioche soient donnés à l’automne 2018, des rencontres ont été organisées avec les futur·es habitant·es du lieu, d’une part les personnes en situation de handicap d’Ensemble, d’autre part les coopérateur·trices de la Codha, les «codhistes». «Nous avons dû faire se rencontrer deux univers qui ne se connaissaient pas afin qu’ils s’apprivoisent et comprennent leurs enjeux respectifs», raconte Jérôme Gaudin. Psychologue en situation de handicap et consultant sur les questions du handicap, il a été sollicité par les deux partenaires pour endosser le rôle de médiateur. Membre du «groupe participation» constitué d’expert·es divers·es pour préparer et accompagner la démarche, Jérôme Gaudin est intervenu pour informer, expliquer, dédramatiser, recueillir les attentes et les envies et entendre les craintes de part et d’autre. «C’est normal d’avoir des appréhensions», rassure-t-il. Les codhistes avaient peur de commettre des maladresses et de ne pas avoir les mots justes, les bénéficiaires d’Ensemble craignaient que les codhistes décident un peu trop à leur place… Les parents, les équipes socio-éducatives, les autres accompagnant·es et même le voisinage ont été associés à la démarche. L’actu
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