Faire ses propres choix de vie | Magazine ARTISET 2-2024

32 ARTISET 02 I 2024 Le travail avec les indicateurs de qualité médicaux n’a rien de nouveau. Dans beaucoup d’établissements, cela fait longtemps que l’analyse d’un set d’indicateurs est établie. Depuis 2019, tous les EMS de Suisse sont tenus, afin d’améliorer la qualité et de la comparer sur le plan national, de collecter des indicateurs relatifs à quatre domaines de mesure (malnutrition, mesures limitant la liberté de mouvement, polymédication et douleur). Nous avons parlé avec trois établissements, qui disposent d’une grande expérience dans le développement des soins basé sur les données: le centre de compétences «Soins et Santé» KZU, dont le siège est à Bassersdorf (ZH), le Zentrum Schlossmatt Region Burgdorf (BE) ainsi que La Petite-­ Boissière, un EMS du Groupe Résidences Prendre soin et accompagner (RPSA) à Genève. Que pensent les responsables de l’utilité des indicateurs de qualité médicaux (IQM)? Réfléchir à la qualité des soins La collecte d’indicateurs de qualité médicaux est un grand défi pour de nombreux EMS. Les responsables des soins de trois établissements, qui travaillent avec des indicateurs depuis de nombreuses années déjà, expliquent les avantages que leur apporte le développement des soins basé sur les données. Elles relativisent aussi le caractère significatif de la statistique nationale. Elisabeth Seifert Échange entre professionnelles du centre de compétences «Soins et Santé» KZU, à Bassersdorf. Les valeurs des indicateurs doivent être traitées régulièrement par des expertes afin d’obtenir une amélioration de la qualité des soins. Photo: KZU

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