Faire ses propres choix de vie | Magazine ARTISET 2-2024

ARTISET 02 I 2024 39 Max vient toujours! 0848 852 856 Nettoyage des canalisations Contrôle caméra Nettoyage de ventilations Écoulement bouché? info@tuyaumax.ch Service 24h/24 Contrôle gratuit de fonctionnement des canalisations + ventilations L’actu Comment jugez-vous l’état actuel de notre société suisse? Les études révèlent que les gens sont très satisfaits de leur vie en Suisse. En principe, la confiance à l’égard du voisinage est grande, même si les relations sont distantes, comme le relèvent une étude de l’Office fédéral de la statistique et une autre de l’Institut Gottlieb Duttweiler. L’engagement social est très fréquent, ce qui renforce la société civile. La population est néanmoins inquiète en raison des multiples crises, de l’augmentation du coût de la vie, des polarisations perçues et des évolutions démographiques. En période de crise, le besoin de contrôle est important. Il faut si possible que rien ne change. Je crains cependant que la vie ne sera plus jamais aussi tranquille qu’elle l’a été. En tant que société, nous devons consacrer beaucoup de temps et d’énergie pour aborder aussi les questions difficiles et abandonner certains privilèges du quotidien, comme les vacances ou l’alimentation, en faveur de la nature et de l’intérêt général. Toutefois, cette évolution ne concerne pas seulement la société civile, mais le système économique dans son ensemble. De plus, nous ne devons pas rester dans notre bulle, mais nous confronter à l’autre. Nous avons le réflexe de rester entre nous, mais il est préférable de profiter de la diversité plutôt que d’y voir une menace. Comment y parvenir? J’ai un bon exemple à ce propos: la caisse à bavardage, initiée par le centre de compétences «Gsünder Basel» en collaboration avec le Pour-cent culturel Migros. L’idée vient de Hollande et consiste à atteindre les personnes âgées souffrant de solitude là où elles se trouvent. La Migros de Bâle-Ville a mis en place une telle caisse à bavardage où il n’est pas nécessaire de se dépêcher. La clientèle peut prendre son temps et bavarder avec des bénévoles. Idéal pour entraîner sa fibre sociale. Quels sont vos souhaits pour l’avenir en matière de soutien social? J’espère qu’il y aura toujours et davantage d’alliances fructueuses entre les partenaires de soutien et de projets. Cela nécessite de réfléchir au-delà de ses propres schémas, d’avoir la volonté d’apprendre mutuellement et d’exploiter habilement les ressources respectives, telles que le savoir-faire, les finances et les réseaux, pour une vision commune. * Jessica Schnelle est directrice des affaires sociales à la Direction Société et culture, Fédération des coopératives Migros. Avec son équipe, la docteure en psychologie motivationnelle est responsable des activités de soutien visant à renforcer la cohésion sociale. Annonce Jessica Schnelle se réjouit du projet Tavolata, qui crée des liens entre des gens qui cuisinent et mangent ensemble lors de repas communautaires qu’ils organisent eux-mêmes. Photo: Daniel Winkler

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