Vos avantages avec AbaCare AbaCare vous permet de saisir et de gérer efficacement toutes les données de base par client. Différents types d‘événements liés aux résidents, tels que l‘admission, le changement de chambre ou le séjour à l‘hôpital, sont clairement enregistrés sous forme numérique et servent de base pour le calcul mensuel des réservations des résidents. Les prestations par client sont automatiquement générées pour la facturation - le tout intégré dans un seul système. La gestion de l‘EMS bien en main AbaCare - Le logiciel pour les homes et institutions sociales Plus d’informations sur : abacus.ch/abacare de la commission font remonter les doléances ou propositions des bénéficiaires et signalent au binôme SOS des situations personnelles ou institutionnelles qui leur paraissent maltraitantes. Membre de la Commission Bientraitance depuis sa création en 2010, Frédéric Lüscher est un homme réfléchi, attentif et bienveillant, soucieux de favoriser la bonne cohabitation et la compréhension mutuelle. Il aime les gens et n’hésite pas à défendre leur cause. Il observe et reste à l’écoute de ses pairs. Il n’a jamais été confronté à des situations de maltraitance grave. «Je suis surtout là pour sensibiliser et calmer le jeu», affirme-t-il. Il relate aussi deux actions menées par la commission qui illustrent combien la bientraitance ou la non-bientraitance est parfois une affaire de sensibilité à ne pas sous-estimer. La première concerne un changement d’appellation: estimant être des adultes qui n’ont plus besoin d’être éduqués, les bénéficiaires ont demandé que les éducatrices et éducateurs soient désormais appelés accompagnatrices et accompagnateurs. La deuxième action concerne la mise en place d’une procédure écrite relative à la gestion des appels téléphoniques professionnels reçus par le personnel durant les repas, par égard envers les résidentes et résidents qu’il accompagne. Un renversement de pouvoir Frédéric Lüscher se réjouit de constater que depuis la mise en place du dispositif Bientraitance, la parole des bénéficiaires est davantage respectée et prise en considération dans les décisions. Marie-Anne Cristuib n’hésite pas à parler de renversement de pouvoir. «L’institutionnalisation est en soi une source de maltraitance. Les bénéficiaires n’ont pas choisi les personnes avec lesquelles vivre. Il importe donc qu’elles et ils puissent librement faire part de leur désaccord, dire ce qui ne leur convient pas et exprimer leurs attentes.» À ses yeux, la bientraitance passe aussi par le respect des habitudes de vie de chacune et chacun, selon le modèle du processus de production du handicap (MDH-PPH) adopté par l’institution. L’enjeu est d’autant plus complexe qu’il s’agit de concilier les habitudes de vie pas toujours compatibles des deux populations accueillies au Foyer. «Certaines habitudes sont atypiques», explique Marie-Anne Cristuib. «Les personnes avec un TSA peuvent exprimer leur joie par des cris, mais ces cris peuvent créer des angoisses et des réactions violentes chez les personnes aveugles et malvoyantes avec une déficience intellectuelle.» S’impose alors un travail d’information et de sensibilisation pour améliorer la compréhension mutuelle et prévenir les crises et les situations complexes. Mais la coordinatrice du dispositif Bientraitance reste confiante: un jour, un résident est venu lui dire «si vous ne faites pas quelque chose, je vais le taper», faisant allusion à une personne du secteur TSA dont il ne supportait plus les cris. «Savoir qu’il a le droit de venir nous dire que cela ne va plus, qu’il n’est pas victime mais qu’il risque de devenir agresseur: c’est un bon exemple de l’efficacité de notre dispositif Bientraitance.»
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