ARTISET 04 I 2023 27 Mandaté par la Commission fédérale de la qualité (CFQ) et porté par la fédération Artiset et son association de branche Curaviva, ainsi que par Senesuisse, le programme national NIP-Q-Upgrade (qualité des soins de longue durée dans les établissements médico-sociaux 2022 – 2026) vise à soutenir les établissements médico- sociaux dans la mise en place de stratégies et mesures propres à améliorer la qualité des processus et pratiques de soins. Pour favoriser et suivre la mise en œuvre de ce programme, un comité d’accompagnement (CodAc) a été constitué, composé d’une vingtaine de membres représentant des offices fédéraux (en l’occurrence l’OFS et l’OFSP), des associations médicales, des professionnel·les des soins infirmiers, des institutions de soins de longue durée, des fournisseurs de logiciels (outils d’évaluation des besoins et dossiers de soins), ainsi que des patient·es, des résident·es et des proches. Les membres du CodAc ont pour mission première de porter, diffuser et faire connaître les objectifs du programme NIP-Q-Upgrade auprès des établissements médico-sociaux. Grâce à leur bonne connaissance du terrain, ils peuvent donner des impulsions et faire remonter des informations, notamment quant aux éléments qui facilitent ou qui freinent la mise en application du programme national de développement de NIP-Q-Upgrade, le programme national de mise en œuvre de la qualité des soins dans les établissements médico- sociaux, poursuit principalement deux objectifs: améliorer la qualité des indicateurs de qualité médicaux et optimiser les processus de qualité des soins. Le point de vue de trois spécialistes, proches du terrain, qui accompagnent le projet. Anne-Marie Nicole la qualité. Le magazine Artiset a sollicité le point de vue de trois membres du CodAc, qui partagent ainsi leurs expériences et leurs attentes à l’égard du projet dans son ensemble. L’expert en soins infirmiers: Robert Ammann «Les projets nationaux de développement de la qualité doivent prendre en considération les points de vue de différentes parties prenantes», affirme Robert Ammann. En tant que membre de la Société scientifique des soins en gérontologie et en sa qualité d’expert en soins infirmiers, en charge du développement de la qualité des soins dans un EMS zurichois, il apporte à la fois le point de vue des équipes soignantes et celui des institutions. Il peut également partager sa propre expérience du terrain: «En ce qui concerne les IQM, j’ai tenu, dès le début du projet, à ce que le personnel soignant de mon institution saisisse correctement les IQM et que l’établissement fournisse des données aussi complètes que possible», explique-t-il. Pour ce faire, il a organisé des formations, rédigé un document de gestion de la qualité pour la saisie des IQM et réagi systématiquement aux saisies incorrectes. Membre convaincu du CodAc, Robert Ammann considère que l’objectif ne doit pas se limiter à la collecte et à l’analyse des données, mais conduire effectivement à des mesures concrètes pour améliorer la qualité des soins. Cependant, il y aurait, selon lui, encore beaucoup de travail d’information À la une Robert Ammann
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