Coordonner l’accompagnement des personnes âgées | Magazine ARTISET | 12-2025

Décembre I 2024 33 Annonce complémentaires (PC). Un projet de financement des logements adaptés fait actuellement débat au Parlement et prévoit que le financement soit à la charge des cantons (et communes). Selon Franziska Ehrler, apporter des améliorations uniquement pour les bénéficiaires de PC n’est pas suffisant: un soutien financier aux personnes qui n’y ont tout juste pas droit est aussi nécessaire. Franziska Ehrler et Claudia Kratochvil estiment qu’une autre tâche des communes, des cantons et de la Confédération est de développer une compréhension commune de l’accompagnement et des prestations à financer par les pouvoirs publics. Une offre de qualité à l’échelle nationale ne pourra voir le jour que si les trois niveaux de l’État reconnaissent leur responsabilité partagée dans le domaine de l’accompagnement, affirme Franziska Ehrler. À l’instar des représentantes des villes et des communes, Astrid Wüthrich, vice-directrice de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), constate un «dynamisme» et des «étapes intéressantes» dans le développement des structures d’accompagnement. Cependant, cela ressemble davantage à un patchwork, en raison de l’absence de «définition uniforme des termes». «Une conception commune de l’accompagnement au niveau national, qui inclut notamment le bénévolat, n’en est qu’à ses débuts», déclare-t-elle. Attentes envers les associations S’agissant de clarifier ce que l’on entend par le terme d’accompagnement, Astrid Wüthrich considère que les conférences intercantonales ont un rôle important à jouer, dans la mesure où la garantie de l’aide et des soins à domicile est du ressort des cantons. «La Confédération peut soutenir les cantons en leur transmettant des connaissances et des informations.» La vice-directrice attend des associations de prestataires qu’elles clarifient quelles sont les formes d’accompagnement qui sont sollicitées et celles qui sont proposées par les EMS, par exemple. Un certain consensus doit être trouvé sur les besoins à financer par des fonds publics et les prestations qui en découlent, avant que les responsables politiques ne puissent décider comment ces prestations seront compensées financièrement. «Une conception commune de l’accompagnement au niveau national, qui inclut notamment le bénévolat, n’en est qu’à ses débuts.» Astrid Wüthrich, vice-directrice de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS)

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