50 Décembre I 2024 la conception des interventions, de tenir compte des besoins des personnes accompagnées. Si ces besoins sont multiples et individuels, le désir d’autodétermination est souvent présent. En dépit de leurs limitations croissantes, les personnes âgées veulent être impliquées dans les décisions concernant leur quotidien et leur accompagnement et pouvoir continuer de se consacrer à leurs loisirs et à leurs centres d’intérêts. Pour la plupart, elles aimeraient vieillir dans leur environnement familier. C’est précisément là qu’intervient l’accompagnement à domicile: des études montrent que cette forme de soutien retarde, voire évite, les entrées en institution. Ainsi, les offres de répit favorisent non seulement l’autonomie des personnes accompagnées, mais soulagent également le système de santé sur le plan des ressources financières et humaines. La participation sociale joue par ailleurs un rôle important. La perte des contacts sociaux va souvent de pair avec le vieillissement et peut conduire à la solitude, laquelle nuit fortement au bien-être et à la santé. Un accompagnement libre de toute relation hiérarchique et des activités propices aux échanges sociaux sont donc essentiels pour préserver la qualité de vie des personnes âgées. De plus, elles souhaitent que leurs intérêts personnels soient pris en considération avec des activités qui font sens pour elles. Les personnes âgées qui bénéficient d’un accompagnement professionnel sont en bien meilleure santé, elles ressentent une amélioration de leur qualité de vie et connaissent une vie quotidienne organisée. Un accompagnement basé sur la confiance profite donc à toutes les parties prenantes, car il encourage la Mère et fille discutent du programme de la semaine. Photo: Service de relève Suisse La pression est d’autant plus forte quand les proches doivent concilier l’accompagnement de leur proche et leur activité professionnelle ou leurs autres obligations familiales.
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